Attends...[pv Yuki]

Haru attendait dans le couloir que Yuki ai finis de parler avec Mayuko-sensei . Il regarda sa montre et soupira : ça faisait déjà 15min qu’il l’attendait. Mais bon, ça devait sûrement être important. Il ferma les yeux et adossa sa tête contre le mur. Puis, il entendit arriver un groupe de 3 garçons –qui n’aimaient pas Yuki et dont la raison était inconnue- qui s’arrêtèrent devant l’autre porte de la salle. Ils se mirent à regarder par le carreau le Prince. Puis, ils commencèrent à se moquer et dire des choses pas trop correcte sur lui. Haru respira et essaya de pas y faire attention. Mais ils continuaient. Au bout d’un moment, il craqua. Il rouvrit les yeux et s’avança vers yeux. Il en prit un par le col et dit d’un ton froid et sec :

Qu’est-ce t’as contre lui hein ?! Tu es jaloux ?! Tu l’envi ?! Peut-être bien, mais arrête de le rabaisser. Tu ne le connais pas, comment peux tu le juger hein ?! Tu te crois mieux peut-être ?! Allez va y montre moi !

Eh oui, il était devenu black. Le gars qu’il tenait tremblait, et les autres aussi d’ailleurs. Ce n’était que le matin mais Haru était en forme. Restant black, il le secoua.

Yuki comptait mettre quelques détails au clair avec Mayuko-sensei concernant une future fête que le comité d’élèves comptait organiser. En fait, l’idée venait de Nao, Kakeru ayant râlé que les examens trimestriels approchant, ils n’avaient plus de temps pour eux.. Forcément, c’était parti en cacahuètes et un capharnaüm monstre avait secoué le lycée durant une bonne demi-heure. Et finalement, ce qui avait commencé comme une provocation se concrétisait de plus en plus, au plus grand bonheur des autres élèves. Enfin, ayant terminé les formalités, le jeune homme salua son professeur en s’inclinant, réprimant un soupir las, pour aller récupérer son sac posé sur sa table, un pu plus loin. Pourquoi était-ce sur lui qu’échouait les tâches les plus longues et éreintantes.. Relevant les yeux une fois son sac placé en bandoulière, le jeune homme jeta un coup d’œil dans le couloir via les vitres donnant sur ce dernier, pour marquer un temps en voyant Hatsuharu secouer un autre élève comme un prunier. Tout d’abord surpris, l’adolescent se hâta de sortir de la salle de classe, lui permettant ainsi de capter les dernières bribes de paroles de son cousin, qui lui arrachèrent un bref haussement de sourcil surpris et déconcerté. Il ne lui fallut pas longtemps avant de comprendre qu’il était le sujet de la « dispute », reconnaissant le trio comme des abrutis l’ayant déjà provoqués à plusieurs reprises – en vain, bien entendu –, et sa main alla se poser sur un des bras du blantinet à mèches noires, calmement mais fermement.

« Haru. Arrête. » ordonna-t-il doucement en observant un instant le garçon un peu sonné aux bouts des mains de son cadet, avant de tourner les yeux vers ce dernier, toujours aussi posé. « Tu perds ton temps, nous avons mieux à faire. »

Haru continuait de secouer le gars qui c’était moquer de Yuki, son Yuki [XD] . Puis, il entendit la porte s’ouvrir et une main vint se posé sur son épaule. C’était Yuki. Il lui disait d’arrêtez. Mais le jeune homme, qui était à présent black, ne l’écouta pas. Il avança –toujours en tenant l’autre- et colla le jeune homme contre un mur. Il le regarda froidement avec un petit sourire sadique. Il fit semblant de bien l’observer, puis il dit du même ton :

T’es vraiment qu’un bon à rien toi ! Tu te crois plus fort que les autre mais t’es rien, rien ! Je pourrais t’éclater mais bon…Yuki m’a dit d’arrêter. T’as du bol, vachement de bol.

Il le lacha, ce qui le fit tomber au sol, et reprit :

Que je ne te revoit jamais faire ça ok ?! Sinon je te louperais pas crois moi !

Il le regarda encore, puis il se tourna vers Yuki. Etant toujours black, il ne se contrôlait plus trop. Haru s’avança vers lui et le plaqua contre le lui. Il mit ses mains contre le mur, de chaque cotés du visage du Prince. Il retira une main, qui vint prendre le menton du jeune homme en face de lui. Haru prit la parole :

Mon petit Yuki, toujours aussi mignon. Tu devrais plus faire attention à toi. Si tu veux, je peux m’occuper de toi…

Cette phrase voulait dire bien long…Mais bon, ce n’était pas tout à fait le Haru tête en l’air qui se tenait là.

Yuki sentit Hatsuharu se dégager de son étreinte et laissa retomber son bras dans le vide, à peine contrarié, se disant simplement que son cadet en mode Black Haru pouvait parfois se montrer agaçant à force d’obstination. Prêt à intervenir au cas où, le violeté suivit le duo des yeux, compatissant légèrement avec le garçon plaqué contre le mur tout de même – Mais c’était son caractère qui faisait ça.. – et s’avança d’un pas quasiment imperceptible, juste au cas où. Il fallait dire que son cousin avait tendance à se montrer incontrôlable lorsqu’il se mettait dans cet état. Cependant, les paroles de ce dernier le rassurèrent, et il resta impassible à regarder la scène s’achever, réajustant son sac sur son épaule au passage, celui-ci s’étant légèrement déplacé lorsque son cadet s’était dégagé.
Relevant les yeux vers ce dernier qui se rapprochait justement de lui, Yuki eut à peine le temps d’hausser un sourcil qu’il se retrouvait plaqué contre le mur. Il aurait dû s’en douter.. À peine surpris, le jeune homme s’autorisa un coup d’œil envers le trio qui semblait véritablement surpris, voire dépassé, et l’adolescent s’autorisa un pincement de lèvres discrets aux mots d’Haru. Il en avait l’habitude, pour dire vrai, mais cela avait toujours quelque chose de gênant, surtout quand ça se passait en plein lycée, sous les regards de leur camarade. Mais pour le moment, sa seule priorité était de calmer son cousin. Premier plan, tenter de lui faire comprendre implicitement que son comportement était déplacé et qu’il devait se reprendre.

« J’apprécie ta proposition, Haru, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. » Répliqua-t-il doucement en plantant ses yeux dans les siens, se montrant toujours prévenant et ne refusant pas violemment histoire de ne pas énerver davantage son vis-à-vis. La galère, le cas échéant.

Haru regardait son cousin avec un regard un peu pervers au fond. Il entendait les autres parler entre eux. Il tourna alors la tête vers et leur lança un regard froid et méchant. Ils hésitèrent, puis partirent en courant. Il eut alors un sourire fier ; il se remit face à Yuki. Lui tenant toujours son menton, il écouta ses paroles. Pour lui, c’était comme si il avait dit oui. Il colla son front contre celui de son cousin et dit d’une voix un peu pervers :

Alors vient mon petit Yuki…changeons d’endroit. Si tu veux, je te ferais même des privilèges !

Encore une fois, cette phrase voulait dire long… Black Haru était, comme dire, plutôt intéressé par Yuki. Il retira sa main du menton à son cousin, puis il lui caressa ses cheveux violets. En tant que White Haru, il aimait aussi beaucoup les cheveux du Prince. Puis, il pensa un bref instant à Rin, celle qu’il aimait. Mais cette pensée disparue bien vite. Au fond de lui, Haru savait que cette situation devait mettre mal à l’aise Yuki, mais il ne se contrôlait plus. Une mèche de cheveux blancs vint de mettre devant ses yeux. D’un coup de tête, il la poussa ; il se remit à regarder son cousin. C’était vrai qu’il était beau, c’était d’ailleurs pour ça qu’on l’appelait Prince ! Haru aimait beaucoup titillé ses proches, surtout ce chat stupide de Kyô. Alors, pour faire monter la pression –et toujours étant Black- il se colla un peu plus contre le jeune homme aux cheveux et yeux violets. Par cette action, il fit tomber le sac de Yuki, mais il s’en ficha. Lui caressant toujours les cheveux, il attendait une réponse, qu’il espérait positive.

Son attention ne fut attirée que quelques secondes à peine par le trio lorsque celui-ci s’enfuit littéralement, ce qui, à vrai dire, ne l’étonna qu’à moitié. La raison (et la lâcheté) prône toujours sur un semblant de provocation juvénile chez les adolescentes de leur espèce, aussi en détourna-t-il rapidement son regard pour reporter son attention sur son cousin, qui était actuellement la seule préoccupation sérieuse qu’il pouvait avoir. C’est dans ce genre de moment qu’il aimerait avoir Rin à portée de main.. Ou Kyô, même si ça, il ne l’avouerait jamais. Y’avait une limite à tout, et le rouquin en était une extrême.
Les yeux du jeune homme se plissèrent légèrement lorsque Haru déposa son front contre le sien pour continuer ses propositions relativement déplacées, pour ne pas dire indécentes, avant de se coller davantage contre lui, annihilant quasiment tout espoir de fuite pour Yuki. Lui qui se refusait à user toute violence sur son cadet, il était dans de beaux draps.. Ou pas, tout dépendant du point de vue. Mais ce n’était ni l’heure ni l’endroit pour débattre sur les expressions courantes. Il savait son cousin coutumier du fait lorsqu’il s’agissait de provoquer et d’agacer, mais seul Dieu savait si au fond, le blantinet se montrait sérieux ou non.

« Haru.. » commença le violeté en conservant ce calme et cette impassibilité qui le caractérisait si bien. Son regard se baissa lentement sur son sac échoué sur le sol, mais il ne tarda pas à revenir planter ses yeux dans ceux de son vis-à-vis, autant par prévention que pour éviter qu’une pensée néfaste ne traverse l’esprit de son cousin ; comme par exemple le fait qu’il puisse être susceptible de se soumettre vis-à-vis de lui. « Ne m’oblige pas à me répéter. De plus, je dois passer au convenience store avant de rentrer à la maison, j’aimerais y être avant la fermeture.. » articula-t-il enfin d’une voix égale, espérant cependant qu’Haru ne le prendrait pas mal, ce qui, là encore, risquait d’être délicat..

Haru était toujours collé contre son cousin, ce qui ne lui déplaisait pas. Il s’arrêta de lui caresser les cheveux, pour plonger son regard dans celui de Yuki. Il trouvait ça un peu marrant de faire comme si il était vraiment intéressé par lui. Il reposa donc sa main de l’autre côté du visage du prince, puis il l’écouta parler de sa voix si féminine. Il lui disait qu’il devait partir, pour ne pas être en retard au convenience store. Il continua de le regarder, et il prit la parole :

Quoi ?! Tu veux déjà te séparer de moi ?! Oh mon Yuki…c’est pas très gentil ça. Tu devrais avoir une punition !

Après cette phrase, le jeune homme lui reprit le menton et lui tourna un peu le visage. Il eut un rire moqueur et pervers. Puis, Black Haru regarda un peu autour de lui pour vérifier si depuis tout à l’heure personne n’assistait à la scène ; non, il n’y avait personne. Il fut un peu rassuré. Soudainement, le jeune homme ouvrit grand les yeux. Il se recula brusquement de son cousin ; son regard était un peu terrifié. Il finit par tomber au sol, sur les fesses, la tête baissée. Au bout d’un instant sans bruits, il se mit à gémir. Il était redevenu le vrai Hatsuharu. Il leva un bras et se frotta la tête. Il se redressa et regard furtivement autour de lui. Il n’y avait personne, excepté son cousin. Toujours en se frottant la tête, il avança vers Yuki. Il lui sourit gentiment et dit :

Coucou toi !

Son visage était doux et lumineux, surement grâce à ce sourire…

Yuki se demanda pendant un quart de secondes ce que donnerait un Black Haru plus ou moins saoul, ou du moins avec une bouteille à la main. Et l’adolescent se surprit à prier intérieurement pour la conservation de la loi interdisant l’alcool aux mineurs. Le résultat serait sûrement.. explosif. Le mot convenait parfaitement. Il préfère ne même pas s’imaginer la scène, en fait. Un carnage. Le seul avantage serait que Kyô en baverait. Mais parallèlement, lui aussi, il en pâtirait. Alors autant modérer ses souhaits, n’est-ce pas. Un sourcil s’arqua de nouveau aux paroles de son cadet, et le jeune homme ne tarda pas à ciller d’une certaine surprise lorsque celui-ci l’obligea à relever légèrement la tête pour la tourner sensiblement. Et puis, c’était quoi ce rire ? Rien de bien rassurant, c’était la seule chose de sûre.

« Haru.. » commença-t-il, décidé à user de la force si nécessaire pour le repousser ce coup-ci, mais au final, cela s’avéra inutile. Haru se dégagea et tomba sur le sol, tandis que Yuki le suivait des yeux, à peine surpris, là encore. Il y était tellement habitué, maintenant.. Ses seuls gestes furent de resserrer sa cravate et de ramasser son sac qu’il replaça en bandoulière. Faire comme si de rien n’était, surtout si quelqu’un passait dans le couloir au même moment. Lorsqu’il releva les yeux, son cousin était face à lui, souriant quoiqu’un peu ailleurs, comme à son habitude. De même, l’aînée arqua ses lèvres pour lui rendre amicalement sa marque de sympathie, se décollant du mur pour se redresser totalement.

« Tu comptes rentrer directement à la demeure Sôma ? » demanda-t-il sans vraiment prendre la peine de le saluer ; Haru devait en savoir la cause, de toute façon. Et il ne se vexerait sûrement pas pour autant, désormais de retour en White. « Je dois aller au convenience store, et si tu n’as rien à faire, on peut faire la route ensemble.. Il me semble que c’est vers la même direction. »

Hatsuharu regardait le jeune homme en face de lui à qui il souriait toujours, un peu toujours dans la lune, comme à son habitude. Il s’arrêta de se frotter la tête pour finalement se retourner et regarder par la fenêtre. La plupart des élèves étaient dans la cour principale, soit en train de jouer, où en train de parler. Il soupira un peu. Il se dit que ça faisait un petit moment qu’il n’avait pas vu Torhu. Vu qu’ils n’étaient pas dans la même classe, ils ne croisaient que rarement dans les couloirs ou au manoir. Bref… Il se retourna et regarda Yuki, toujours affichant un sourire un peu dans la lune. Il l’écouta parler : il lui demandait si il retournait directement au manoir. Haru réfléchit un instant et lui répondit doucement :

Sait pas trop…j’ai tout mon temps pour y retourner donc bon…

Puis, son cousin lui proposa de faire le chemin ensemble, vu que d’après ce qu’il disait, c’était dans la même direction. Cette fois ci, le jeune homme ne réfléchit pas et dit de suite un grand oui tout joyeux. Il faut dire que depuis ce jour où il avait vidé son sac, il adorait Yuki ! Il disait même que c’était son premier amour. C’était un peu comme pour Kisa : il aimait prendre soin de lui et le savoir en forme. Son petit jeu favori, c’était de lui refaire sa cravate le matin quand il le voyait. Bref… Pour compléter un peu son oui si spontané il rajouta du même ton :

Ba si tu veux, je pourrait t’attendre à la sortie –en évitant de redevenir black- et après on pourrait aller autre part. Comme ça on pourra plus se parler !

Haru finit sa phrase part un grand sourire. Il aimait beaucoup passer du temps avec Yuki, il apprenait comme ça ce qui se passait chez Shiguré. C’était sûr que ça n’allait pas être à Kyô qu’il allait demander ça. Il attendit donc une réponse de son cousin.

Yuki conserva son sourire poli quoique représentatif de sa bonne humeur à la réponse première et relativement positive d’Hatsuharu, qui ne tarda d’ailleurs pas à accepter sa proposition en un « Oui » si spontané en effet que le violeté fut amusé de la sincérité évidente de son cousin. Un rire s’étouffa dans la gorge de l’adolescent en observant son cadet chercher à reprendre une certaine contenance, ou du moins à compléter son onomatopée trahissant inutilement son affection pour Yuki, ce dernier hochant d’ailleurs la tête à la réponse plus explicite du blantinet aux mèches noires.

« Entendu. Allons-y. » proposa-t-il en conservant son expression sereine et relativement joyeuse, quoique modérément tout de même, pour tourner les talons et se diriger en direction des escaliers dans l’intention de sortir du bâtiment par la suite, suivi d’Haru.

[ HS : En ce moment je suis un peu dépassée, désolée si je réponds avec du retard.. J'espère pouvoir faire le sujet dans la rue ce soir ; le cas échéant, je m'excuse ^^' ]